Guerre entre Israël et le Hamas : la mort du numéro 2 du Hamas pourrait être “une victoire symbolique forte pour Israël” selon une spécialiste du Moyen-Orient

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Invitée du 19/20 info, la journaliste indépendante Éléonore Weill, spécialiste du Moyen-Orient, donne un éclairage sur les possibles suites de l’assassinat du numéro 2 du Hamas au Liban. -
Guerre entre Israël et le Hamas : la mort du numéro 2 du Hamas pourrait être “une victoire symbolique forte pour Israël” selon une spécialiste du Moyen-Orient Invitée du 19/20 info, la journaliste indépendante Éléonore Weill, spécialiste du Moyen-Orient, donne un éclairage sur les possibles suites de l’assassinat du numéro 2 du Hamas au Liban. - (France 3)
Article rédigé par France 3
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Invitée du 19/20 info, la journaliste indépendante Éléonore Weill, spécialiste du Moyen-Orient, donne un éclairage sur les possibles suites de l’assassinat du numéro 2 du Hamas au Liban.

Peut-on craindre l’ouverture d’un nouveau front de guerre au Proche-Orient ? Alors que le bureau du Hamas à Beyrouth (Liban) a été pris pour cible, six personnes sont décédées, dont le numéro deux du Hamas, Saleh Al-Arouri. “Si c’est avéré, il s’agirait d’un tournant et d’une victoire symbolique extrêmement forte pour Israël, qui essaie depuis le début de tuer des dirigeants et des responsables politiques et militaires du Hamas”, observe la journaliste indépendante Éléonore Weill, spécialiste du Moyen-Orient. Israël n’a cependant pas confirmé être à l’origine de l’attaque. "Il n’y a aucune déclaration officielle, bien que certains responsables politiques commentent, malgré les consignes, de ne pas en parler”, précise l’experte. 

Des conséquences encore incertaines 

“Al-Arouri est une figure centrale du Hamas, mais pas à Gaza. Il était installé à Beyrouth et il était considéré comme le chef de l’aile militaire du Hamas sur la Cisjordanie. (...) Il encourageait les activités terroristes, qui organisaient les transferts de fonds pour financer les attaques terroristes”, explique Éléonore Weill. “Si le Hezbollah n’est pas intéressé par une escalade de cette guerre, il n’y a pas de raison encore assez objective pour une guerre totale. (...) Est-ce qu’aujourd’hui cet assassinat va mener à une réponse plus forte et à un risque d’embrasement régional total ? L'avenir nous le dira”, conclut-elle.