Après les fusées, l’Europe confrontée à la crise des satellites

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Le satellite de télécoms, Eutelsat 36D, fabriqué par Airbus Space, lors de sa mise en conteneur en mars 2024. Airbus

DÉCRYPTAGE - Ariane 6 est enfin prête à décoller, mettant fin à la crise des lanceurs. Mais Airbus Space et TAS, leaders des satellites de télécoms, sont en difficulté. Une recomposition de la filière semble inéluctable.

Compte à rebours enclenché pour Ariane 6. Sauf aléa de dernière minute, le successeur de la fusée européenne Ariane 5 doit décoller, le 9 juillet, depuis Kourou en Guyane, pour réaliser son premier vol inaugural. À son bord, un lot de 16 petits satellites, dont deux appartenant à la Nasa.

L’Agence spatiale européenne, autorité de qualification de la fusée, le Centre national d’études spatiales (Cnes), responsable du nouveau pas de tir et Ariane Group, le constructeur d’Ariane 6, sont confiants. « La dernière campagne d’essais s’est très bien passée. Nous n’avons pas d’inquiétude particulière même si, pour un premier vol, une part de risque est là », a expliqué Philippe Baptiste, président du Cnes. Il rappelle que 47 % des vols inauguraux se soldent par un échec, à l’instar de celui de la fusée japonaise H3, qui a explosé en vol en mars 2023.

Si le vol d’Ariane 6 est un succès, l’Europe retrouvera un accès autonome à l’espace dont elle est privée depuis un peu plus d’un an avec le tir…

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