Face aux menaces de Donald Trump, « l’Afrique du Sud ne se laissera pas intimider », prévient le président sud africain Cyril Ramaphosa

Contrairement au Mexique et au Canada qui se sont dits prêts à des compromis dès que Donald Trump a montré les crocs, l’Afrique du Sud fait savoir haut et fort qu’elle « ne se laisserait pas intimider ». Lors de son discours sur l’état de la Nation (SONA 2025), prononcé le jeudi 6 février, devant le Parlement, au Cap, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a été on ne peut plus clair et combatif.

Donald Trump a déclaré le dimanche 2 février, sans citer de preuves, que « l’Afrique du Sud confisque des terres et traite très mal certaines catégories de personnes ». Il ajoutait : « Je couperai tout financement futur à l’Afrique du Sud jusqu’à ce qu’une enquête complète sur cette situation soit achevée ! » Le 3 février, Cyril Ramaphosa avait déjà expliqué : « Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre ».

Une nouvelle répartition des terres

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