Sur le terrain de la «guerre cognitive», l’Otan prépare sa riposte aux manipulations russes

À l’est, l’Otan surveille le renforcement des armées nationales mais pas seulement. L’Alliance se préoccupe aussi du sentiment d’adhésion des sociétés à la défense collective et de la pénétration des « narratifs » russes. « On observe les vulnérabilités, les signes d’inquiétude ou de désamour », expliquait, il y a quelques jours, l’ancienne secrétaire générale adjointe chargée « de la diplomatie publique », Marie-Doha Besancenot. Depuis, elle a rejoint le Quai d’Orsay pour s’occuper de la lutte informationnelle. Récemment, la Bulgarie a mérité une opération particulière de ses services : le scepticisme vis-à-vis de l’Alliance y est plus fort qu’ailleurs, un tiers de l’opinion publique se considérant moins en sécurité au sein de l’Otan.