Euroligue : Fenerbahçe prend sa revanche sur le Panathinaikos, tenant du titre, et se hisse en finale
Fenerbahçe a pris vendredi à Abou Dhabi sa revanche sur le Panathinaikos (82-76), tenant de l'Euroligue qui l'avait éliminé l'an passé en demi-finales (73-57), pour rallier sa première finale européenne depuis sept ans. Le club d'Istanbul visera dimanche contre Monaco ou l'Olympiakos sa deuxième C1 après celle remportée en 2017.
Son entraîneur, Sarunas Jasikevicius, tentera lui d'enfin soulever le trophée pour son sixième Final Four sur le banc, après l'avoir conquis à quatre reprises comme joueur (avec trois équipes). Mais s'être cassé les dents en finale avec le Barça en 2021. Sèchement éliminé en demi-finales l'an passé par le «Pana», le Lituanien tient sa revanche, après cependant avoir beaucoup plus souffert mentalement qu'il n'aurait dû.
Le «Fener» a en effet systématiquement mené hormis les toutes premières minutes et a compté 13 points d'avance dans le deuxième quart-temps (31-18, 13e), où il aurait dû assommer le Panathinaikos. Mais il ne l'a pas fait, et le tenant du titre, plusieurs fois au bord de la rupture, s'est accroché. D'abord grâce à Kendrick Nunn (19 pts), puis malgré la sortie pour cinq fautes à cinq minutes de la fin du MVP de la saison régulière, Cedi Osman (22 pts) a ramené, d'un tir primé, le «Pana» à cinq unités à un peu moins de 2 min 30 sec de la fin.
Les fans de l’Olympiakos aux anges
Mais Errick McCollum, l'homme du match côté turc (13 pts à 3/6 à 3 pts), a planté une banderille de loin sur une jambe à 90 secondes du buzzer (73-66), avant que Wade Baldwin ne plie le match (75-66) 30 secondes plus tard. Pour la plus grande joie des supporters de l'Olympiakos, ravis de l'élimination de leur rival.
Mathias Lessort a lui disputé pour le Panathinaikos son premier match depuis sa fracture de la jambe gauche mi-décembre. L'intérieur des Bleus a logiquement souffert d'un manque de rythme (7 pts et 1 rebond en 15 minutes), même s'il a mieux fini la partie.