Dans sa quête effrénée pour réduire le déficit, le gouvernement travaille sur les réductions de dépenses, mais aussi - quoi qu’il en dise - sur les moyens d’augmenter les recettes. Bercy met notamment en avant le renforcement de la contribution sur les rentes inframarginales (la Crim), autrement appelée taxe sur les superprofits des énergéticiens - qui figurera dans le budget 2025. L’idée pour l’exécutif serait de récupérer environ 2 milliards de plus cette année avec cet impôt en le « musclant ». Il prévoit ainsi que le nouveau dispositif fiscal qui sera inscrit dans le projet de loi de finances (PLF), adopté en décembre, aura un effet rétroactif.
Bercy devrait avoir recours au même stratagème pour taxer les entreprises réalisant le rachat de leurs propres actions. Cette nouvelle mesure figurera dans le PLF pour 2025. Le gouvernement souhaiterait qu’elle soit, elle aussi, rétroactive. En clair, les entreprises qui réaliseront des rachats d’actions en 2024 pourraient être contraintes…