Euro 2024 : poussée par son public, la Turquie vient à bout de la Géorgie avec des buts somptueux

Déjà mieux qu'en 2021. Piteusement éliminée lors de l'édition précédente, avec trois défaites en phase de poules, la Turquie a démarré l'Euro 2024 par un beau succès contre la Géorgie (3-1), qui dispute sa première compétition internationale majeure, mardi 18 juin. Avec le fervent soutien d'une grande partie du public du Westfalenstadion de Dortmund (Allemagne), les hommes de Vincenzo Montella ont livré une prestation aboutie contre des Géorgiens vaillants mais dominés, qui ont cédé sur des frappes magnifiques de Mert Müldür (26e) et Arda Güler (65e).

Malgré une domination claire (60% de possession) et loin d'être improductive (11 tirs) en première période, les Turcs ont longtemps manqué de tranchant dans la zone de vérité, à l'image du poteau trouvé par Kaan Ayhan dès l'entame (10e). Ils ont finalement repéré la faille sur une superbe reprise de volée en lucarne de Mert Müldür, puis par une frappe enroulée dans l'autre lucarne du prodige du Real Madrid, Arda Güler (19 ans), peu après l'heure de jeu. Le futur coéquipier de Kylian Mbappé a offert à la Turquie une victoire loin d'être acquise après l'égalisation de Georges Mikautadze (32e). En toute fin d'arrêts de jeu, Kerem Akturkoglu a alourdi la note (90e+8).

La Géorgie pas vernie

La première demi-heure du match annonçait un match à sens unique : Mert Muldur (26e) a concrétisé la domination turque, et le score aurait été plus lourd si Kaan Ayhan n'avait pas touché le poteau (10e) et si Kenan Yildiz n'était pas hors-jeu d'un souffle sur ce qui aurait pu être le but du break (27e). C'est le franco-géorgien Georges Mikautadze qui a sonné la révolte, concluant sa première occasion (32e) après un superbe travail de Giorgi Kochorashvili. L'attaquant du FC Metz est même passé tout proche du doublé quelques minutes plus tard, manquant de peu son ciseau (35e).

Après le second but turc inscrit par Arda Güler, les hommes de Willy Sagnol ont manqué une pluie d'occasions pour égaliser. Le passeur décisif Giorgi Kochorashvili a d'abord trouvé la barre (70e), puis a manqué le cadre à bout portant dans le temps additionnel (90e+2), légèrement gêné par son coéquipier Georges Mikautadze. En fin de temps additionnel, c'est le poteau qui a sauvé la Turquie sur un coup-franc du Napolitain Kvicha Kvaratskhelia, avant que Kerem Akturkoglu ne tue le match en contre-attaque sur l'ultime corner géorgien.