Nicolas Mayer-Rossignol : «Le Parti socialiste ne peut pas rester les bras croisés et bouder dans son coin»

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Nicolas Mayer-Rossignol : «Le Parti socialiste ne peut pas rester les bras croisés et bouder dans son coin»

Nicolas Mayer-Rossignol, maire socialiste de Rouen, s’était illustré en s’opposant à la ligne d’union de la gauche défendue par le premier secrétaire du parti, Olivier Faure. STEFANO RELLANDINI / AFP

ENTRETIEN - Dans un entretien au Figaro, le premier secrétaire délégué du Parti socialiste préconise, à l’inverse d’Olivier Faure, de peser sur les discussions avec le chef de l’État sur Matignon et défend l’idée d’un premier ministre social-démocrate.

Nicolas Mayer-Rossignol est maire socialiste de Rouen et premier secrétaire délégué du PS. Il est l’un des opposants internes à la ligne d’union de la gauche défendue par Olivier Faure.

LE FIGARO. - Estimez-vous qu’Emmanuel Macron s’est rendu coupable d’un « coup de force démocratique »  en refusant de nommer Lucie Castets à Matignon ?

NICOLAS MAYER-ROSSIGNOL. - Je parlerais plutôt de déni de démocratie. Qu’on soit clair, la gauche ne peut pas revendiquer de gouverner toute seule puisqu’elle n’a pas la majorité absolue. En revanche, comme dans n’importe quelle démocratie parlementaire, c’est au bloc arrivé en tête de former un gouvernement et de négocier un accord politique de façon à porter des réformes sur la base de son programme. Emmanuel Macron commet une erreur politique majeure en préemptant le débat à l’Assemblée nationale. Sa prérogative est de nommer qui il souhaite au poste de premier ministre, pas d’anticiper l’attitude des députés vis-à-vis…

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