«Nous n’oublions jamais pour qui nous jouons» : comment vit la sélection israélienne de football pendant la guerre

Réservé aux abonnés

«Nous n’oublions jamais pour qui nous jouons» : comment vit la sélection israélienne de football pendant la guerre

Mohammad Abu Fani (n°16) célèbre son but avec ses coéquipiers, lors d'un match contre l'Italie (1-2), en Ligue des nations, à Budapest, en Hongrie, le 9 septembre. Massimo Paolone/LaPresse/Shutter

RÉCIT - Adversaires des Bleus jeudi, les footballeurs israéliens tentent d’apporter un peu de légèreté à un peuple marqué par la guerre au Proche-Orient.

« Nous ne pouvons pas vraiment nous échapper de quoi que ce soit et nous ne voulons pas le faire non plus. Nous représentons un pays, nous sommes fiers de le faire et nous n’oublions jamais pour qui nous jouons. » Président de la fédération israélienne de football, Moshe Shino Zuaretz ne cache pas son émotion. Contacté pour évoquer la vie de la sélection nationale, qui défie la France, ce jeudi soir (20 h 45, TF1) en Ligue des nations… à Budapest, le dirigeant de 53 ans est bien conscient de la futilité du sport depuis l’enfer du 7 octobre dernier et la guerre au Proche-Orient. « Autour de cette date, chaque match était accompagné d’une énorme douleur, d’une grande inquiétude et d’un fort désir de donner un petit sourire aux citoyens et à la nation par le biais du football, enchaîne-t-il avant de défier les vice-champions du monde. Par la suite, des difficultés sont apparues du fait qu’il est actuellement impossible d’organiser des matchs à domicile. »

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous