À Londres, la Frieze Art Fair envoie un signal positif au marché

Londres n’a pas dit son dernier mot ! Malgré une place affaiblie par le Brexit, ce qui a largement profité à Paris, la capitale britannique a encore du punch. Son public, globalement différent de celui de l’autre côté de la Manche - cette année, moins de Français, peu d’Américains et d’Asiatiques, beaucoup se réservant pour Art Basel Paris - a mis toute son énergie pour soutenir la Frieze Art Fair. On la jugeait en perte de vitesse. Elle regagne du terrain, dans un climat pourtant de crise difficile.

Dans les quartiers chics de Londres, les fortunes sont là. On dépense ici plus gros et plus vite, même si les avantages fiscaux risquent d’être revus à la baisse, avec la déferlante travailliste. Avec son flair habituel, le galeriste parisien Emmanuel Perrotin - il vient d’ajouter à sa liste d’estates le sculpteur anglais Lynn Chadwick, magistral en son domaine de Lypiatt (Stroud, Gloucestershire) - a annoncé qu’il ouvrait, en 2025, un espace londonien, à l’hôtel Claridge.  

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