Gaza : l’armée israélienne accusée d’avoir tiré sur des civils
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des cris de déchirement, un Palestinien pleure l'un de ses proches tomber sous les balles. Tous deux étaient venus chercher de quoi se nourrir. Comme lui, des dizaines de Palestiniens se recueillent sur les dépouilles de leurs morts. Des scènes meurtrières devenues quasi quotidiennes au cours des dernières semaines. Depuis un mois, la Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par le gouvernement Netanyahou, s'appuie sur des centres sécurisés installés au sein de l'enclave pour distribuer de la nourriture.
Mais d'après le journal Israëlien d'opposition Haaretz, les soldats de Tsahal auraient reçu l'ordre de tirer sans distinction sur la foule. "Là où j'étais stationné, entre une et cinq personnes étaient tuées chaque jour. Elles sont traitées comme des forces hostiles. Pas de mesure de contrôle de foule, pas de gaz lacrymogène, juste des tirs à balles réelles avec tout ce qu'il est possible d'imaginer : mitrailleuse lourde, lance-grenade, mortier", a fait savoir un soldat israélien, sous couvert d'anonymat.
Le goçuvernement israélien dément
Des accusations rejetées par Benjamin Netanyahou. Le gouvernement israélien met en avant des mouvements de foule ingérables, comme en témoignent plusieurs images dans des centres de distribution et imputées au Hamas. D'après le ministère de la Santé du Hamas, près de 550 personnes ont été tuées et 4000 blessées lors de distributions d'aide humanitaire depuis fin mai.