PSG : après sa prolongation, Luis Enrique veut «écrire l’histoire»

Le match le plus abouti de la saison : «Non. On n’arrivait pas à mettre le pied sur le ballon et on a eu des passages difficiles. La première période a été équilibrée. C’est difficile de leur mettre la pression. Ils ont beaucoup de joueurs de qualité. En seconde période, on a été plus décisifs, plus efficaces, le mouvement de la balle était très bon, et on mérite la victoire. Mais c’était compliqué, comme toujours face à Monaco.»

Sa prolongation : «Ma réaction ? Elle ne peut être que positive. Quand on est arrivés il y a un an et demi (avec son staff, NDLR), le club a tout mis à notre disposition afin de bien travailler et nous a montré de la confiance, du soutien, que ce soit le président (Nasser Al-Khelaïfi), la direction sportive (Luis Campos) ou le club dans son ensemble. Moi et mon staff voulons continuer à travailler ici, à progresser. On veut écrire l’histoire ici et être les premiers, c’est notre but avec le staff. Quatre ans à Paris ? Qui sait ? Quand vous êtes heureux quelque part, qu’on vous fait confiance, et j’espère que ça va continuer, pourquoi se fixer des limites ? C’est un club qui a toujours fait confiance à ses entraîneurs, qui ont presque tous été au terme de leur contrat ces dernières années. C’est un élément que j’ai pris en compte avant de venir. Je suis très heureux d’avoir le soutien du club et j’espère rendre cette confiance en travaillant dur et en apportant des résultats. Pour le reste, on verra bien ce qui arrivera dans le futur…»

Kvaratskhelia baladé sur les trois postes offensifs jusqu’ici : «On le connaît déjà très bien mais on est encore dans une phase où on apprend, on garde les portes ouvertes. C’est comme Bradley Barcola, il peut jouer dans l’axe ou être très bon à droite. Ousmane Dembélé peut jouer à droite, la position qui est sans doute la plus naturelle pour lui. Mais vous voyez ce qu’il fait en ce moment en tant que 9. En fonction du déroulé des matchs, de la forme de chacun, on décidera de la façon de les faire jouer. Même chose pour Désiré Doué, Kang-in Lee et les autres joueurs offensifs. On veut de la polyvalence, qu’ils puissent jouer à différentes positions. Pour Kvaratskhelia, il peut jouer aux trois postes offensifs. Et ce soir (vendredi), il a marqué comme un parfait avant-centre. On a déjà vu ses qualités dans son précédent club ou en sélection géorgienne et il va continuer à nous aider.»

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Je ne veux pas prendre le moindre risque avec Achraf Hakimi. Je préfère perdre un match de championnat plutôt que de prendre un risque avec un joueur de cette importance.

Luis Enrique

Achraf Hakimi pas utilisé vendredi : «Il ne s’est pas entraîné hier (jeudi) parce qu’il n’était pas au mieux, il avait un virus. C’est un joueur vital pour nous, une clé pour notre système de jeu. Je ne veux pas prendre le moindre risque avec lui. Je préfère perdre un match de championnat, une compétition dans laquelle on a de l’avance (au classement) plutôt que de prendre un risque avec un joueur de cette importance en vue du prochain match.»

Les compliments d’Adi Hütter sur le PSG (voir en bas de page) : «L’opinion de monsieur Hütter est meilleure que la mienne, je ne suis pas objectif puisque c’est mon équipe. Quand vous affrontez un rival, une équipe de Ligue des champions comme Monaco, avec un coach et des joueurs de ce niveau, c’est toujours agréable de recevoir des compliments.»

Les dangers qui peuvent guetter ce PSG très en forme : «On est passés par toutes les étapes en Ligue des champions. Un peu comme la saison dernière, quand on avait eu un groupe très difficile. On avait dû lutter jusqu’à la dernière seconde pour passer. Cette fois, c’est différent, le parcours était un peu plus simple. Mais il n’y avait que les supporters pour croire en nous dans les moments compliqués. L’équipe a gagné en maturité. Elle est encore très jeune mais on est à l’image de nos supporters, qui ne cessent jamais de changer et d’encourager l’équipe. On n’arrête jamais de nous battre, on essaie toujours de jouer un bon football. On veut toujours avoir le ballon et on ne laisse rien au hasard à la maison comme en déplacement, on veut toujours gagner. Notre but, c’est de nous battre à chaque match et d’essayer d’écrire l’histoire.»

Le discours à la mi-temps : «Nous devions nous adapter. Jouer à ce niveau, c’est toujours dur. On affrontait un adversaire de haut niveau qui ne laissait que peu d’espaces. On n’arrivait pas à se libérer suffisamment. On fait beaucoup de permutations et il faut toujours couvrir les espaces clés parce qu’à la perte du ballon, l’adversaire peut vous faire mal. On devait juste faire mieux dans certaines zones en seconde période et la connexion a été meilleure. On a joué avec plus de clarté. Monaco nous a fait souffrir, mais on a joué à un rythme élevé. À part les 10 dernières minutes, que je n’ai pas aimées, je pense qu’on a été la meilleure équipe.»

Propos recueillis en conférence de presse