COP16 à Rome : 72 heures chrono pour sauver la biodiversité

Le bilan de la COP16 a été amer. Après l’accord de Kunming-Montréal en 2022 pour mettre fin à la destruction de la nature d’ici à 2030, les attentes étaient vives en novembre dernier, pour la 16e convention des Nations unies pour la diversité biologique à Cali, en Colombie. Comme souvent, c’est sur la mise en œuvre et les financements de la feuille de route de l’accord que les négociations ont achoppé. Ce 25 février, trois jours de négociations supplémentaires s’ouvrent donc à Rome, en Italie, avec un goût de dernière chance.

La COP16 a permis des avancées sur le statut des peuples autochtones, renforcé, et sur le partage des bénéfices réalisés par les entreprises à partir des ressources génétiques issues de la biodiversité. Depuis, les 196 États signataires de l’accord ont progressé sur les indicateurs de la mise en œuvre de ses objectifs (dont les 30 % d’aires marines et terrestres protégées d’ici à 2030), nécessaires pour évaluer les avancées à mi-parcours lors de la COP17 de 2026, en Arménie. Reste à confirmer ces travaux.

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