Et si en Bourse, la meilleure décision était le plus souvent de ne rien faire du tout ?
Pour qui gère son portefeuille d’actions dans une optique patrimoniale, toutes les décisions sont difficiles, qu’il s’agisse d’acheter une action comme de la vendre. Car il arrive que l’affaire ne tourne pas comme on l’avait souhaité : quel boursier peut honnêtement prétendre le contraire ?
Plus près de nous, qui n’a pas pris peur après l’une des innombrables vitupérations du président Donald Trump ? D’autant qu’il n’est pas ici question de casino, mais d’investir de l’argent que l’on se retient de consommer dans le but de le faire fructifier, par exemple dans la perspective de sa retraite.
Des actionnaires pris de bougeotte
Peut-on ainsi expliquer que «la durée moyenne de détention des actions américaines était de cinq mois et demi en juin 2020 quand elle se situait autour de cinq ans entre les années 1940 et 1980. La spéculation semble avoir pris l’ascendant sur l’investissement», comme l’écrivait dans sa thèse de doctorat Thibault Le Flanchec, désormais l’un des gérants du cabinet breton La Financière de…