La Chine investit dans les puces pour étendre son pouvoir

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Drapeau des États-Unis et de la Chine sur une puce de processeur contenue dans une carte mère. William W. Potter / stock.adobe.com

Pour devenir autonome face aux États-Unis et aux capitales européennes, Pékin a créé le plus grand fonds mondial dédié aux semi-conducteurs, d’un montant de 44 milliards d’euros.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui participait samedi en Italie à la réunion du G7, a déploré « le problème » que représente la Chine, avec « ses surcapacités, sa production grandissante de produits bon marché, pour l’économie mondiale ». Mais, face à Washington et aux Occidentaux qui tentent de restreindre son accès aux dernières technologies, Pékin multiplie les mesures pour accroître sa puissance.

La plus grande levée de fonds mondiale dédiée au secteur ultra-stratégique des semi-conducteurs vient ainsi d’être finalisée. Plus de 43 milliards d’euros (344 milliards de yuans) ont été collectés auprès du ministère des Finances chinois, des gouvernements locaux, de banques et d’entreprises publiques pour financer les fabricants chinois d’équipements pour les usines de puces. Cette levée, la troisième réalisée pour le grand fonds chinois dédié aux semi-conducteurs, complète les appels déjà faits en 2014 et 2019 (17 et 26 milliards d’euros) qui ciblaient directement la…

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