À Jérusalem, Itamar Ben Gvir fait monter la pression sur l’esplanade des Mosquées

Correspondant à Jérusalem

C’est l’épicentre d’un conflit dont les soubresauts se font ressentir mondialement. À Jérusalem, l’esplanade des Mosquées est plus que jamais sous la pression des autorités israéliennes. À commencer par Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale de Benyamin Netanyahou, qui multiplie les déclarations incendiaires à son propos. Alors qu’Israël est plongé, depuis bientôt un an, dans une guerre qui électrise le Proche-Orient, ce leader d’un petit parti suprémaciste juif allié de Netanyahou ne cesse de jeter de l’huile sur le feu.

Il vient de franchir un cap en annonçant, de son propre chef, lors d’une récente interview à la radio militaire israélienne, la fin du statu quo en vertu duquel, depuis 1967, seuls les musulmans sont autorisés à venir prier sur l’esplanade des Mosquées. « Je vais vous le dire de la façon la plus simple possible, a-t-il déclaré. Il n’y aura pas de discrimination, il n’y aura pas de racisme sur le mont du Temple. 

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