TOPS
Morgan Bokele le dynamiteur
Certains se souviennent peut-être de Malcom Bokele, défenseur valeureux des Girondins de Bordeaux jusqu’à leur rétrogradation administrative. Eh bien sachez qu’il a un frère, et qu’il joue plutôt bien au football. Les défenseurs champenois peuvent désormais en témoigner. L’ailier camerounais de 21 ans les a provoqués sans relâche durant 75 minutes sur son côté gauche. Oui, il a eu du déchet, oui, il a eu un coup de moins bien en début de seconde période comme toute son équipe, mais c’est bien lui qui obtient le corner qui permet à Udol d’ouvrir le score (38e).
Cédric Kipré, buteur et extincteur
Il fallait au moins une performance comme celle-ci pour revenir de Metz avec un match nul avantageux avant le retour à Auguste Delaune. Cédric Kipré a joué les pompiers de service en première période, lorsque les joueurs de Stephane Le Mignan étaient déchaînés et ceux de Samba Diawara amorphes. Le défenseur ivoirien a colmaté les brèches (11 dégagements) et c’est lui qui, comme un symbole, effleure le ballon de la tête pour remettre les deux équipes à égalité (52e) sur un coup franc parfaitement botté par Akieme. À la 73e minute, son opposition à la frappe de Jessy Deminguet, servi en retrait par Morgan Bokele, vaut également de l’or.
FLOPS
Keito Nakamura pas dans le rythme
Sans Junya Ito et ses 4 buts et 3 passes décisives cette saison en Ligue 1, une partie des espoirs du peuple rémois reposait sur l’autre attaquant japonais de l’effectif : Keito Nakamura. Mais l’ancien de Lask en Autriche n’a tout simplement jamais été dans le ton. Trop soft dans les duels (1 seul remporté sur 10), pas assez précis dans ses passes (74% de réussite) et surtout incapable de garder les ballons (17 pertes de balle !), il a été remplacé dans le temps additionnel par Nhoa Sangi. Son match retour sera scruté à la loupe, si tant est qu’il y participe. Après une pareille performance, Samba Diawara pourrait lui préférer un Oumar Diakité ou un Hafiz Ibrahim, beaucoup plus impactants lorsqu’ils sont entrés en jeu.
Les ultras rémois manquent à l’appel
«C’est à VOUS de nous prouver que vous méritez notre soutien et non l’inverse», argumentaient les ultras du groupe rémois «Ultrem 1995» pour expliquer leur choix de ne pas faire le déplacement à Saint Symphorien ce mercredi. Une décision étonnante, quand bien même le club s’est effondré lors des quatre derniers matches de Ligue 1. C’est justement dans ces moments de grande tension que les joueurs ont besoin de sentir le soutien de leur public. Les Messins en ont profité pleinement dans leur enceinte de Saint Symphorien, à guichets fermés pour l’occasion, les Rémois en ont été privés. «C’est à l’issue de ce premier match que nous déciderons si le club mérite, ou non, notre présence et notre soutien à Delaune pour le barrage retour», ont ajouté les supporters dans leur communiqué. Réponse jeudi prochain à 20h30.