«Je connais Sébastien Lecornu» : la réponse cinglante de Yassine Bellatar au ministre des Armées après une polémique au Maroc

«Je connais Sébastien Lecornu» : la réponse cinglante de Yassine Bellatar au ministre des Armées après une polémique au Maroc

Yassine Belattar était invité à la réception au palais royal Rabat. LUDOVIC MARIN / AFP

Filmés en marge du déplacement présidentiel au Maroc, l’humoriste et le ministre des Armées se sont donné une franche accolade. Sébastien Lecornu a immédiatement fait savoir qu’il aurait pris Yassine Belattar pour un «technicien».

Passer la publicité

Dans la polémique, une autre polémique. La présence de l’humoriste controversé, condamné l’année dernière à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort, dans le voyage présidentiel d’Emmanuel Macron au Maroc a suscité des critiques. 

Arrivé à Rabat, le cortège présidentiel a été filmé ce mardi par Cnews offrant les images d’une discussion amicale entre le ministre des Armées Sébastien Lecornu et Yassine Belattar lui-même. Embarrassé, le ministre a fait savoir en informant la chaîne de télévision par son entourage qu’ils ne «se connaissaient pas» et qu’il aurait pris Yassine Belattar, vêtu d'un pantalon de jogging et d'une paire de basket, «pour un technicien».

«Propos racistes»

L’intéressé n’a visiblement pas apprécié cette remarque puisqu’il a répliqué à BFMTV mardi soir qu’au contraire, il connaissait le ministre. «Je connais Sébastien Lecornu puisque je l'ai croisé à plusieurs reprises. Je trouve déplorable que quelqu'un autour de lui dise que j'étais un technicien», a-t-il tenu à expliquer à la chaîne d’information en continu fustigeant même des «propos racistes».

Yassine Belattar a aussi défendu sa présence aux côtés du chef de l’État pour ce déplacement officiel au Maroc, se revendiquant «artiste français et marocain». «Il y a 50 ans jour pour jour, mon père est arrivé en France en provenance du Maroc, vous imaginez ma fierté pour moi de revenir au Maroc avec un avion avec écrit République française», a-t-il aussi raconté, confiant sa joie de revenir «avec le président de mon pays dans un pays où il y a mon roi».