ENTRETIEN - La boxeuse de 32 ans, candidate à la présidence de la fédération française, fera deux combats en 2025 avant de tirer sa révérence.
« L’or et rien d’autre. » Rencontrée en janvier dernier dans un restaurant de Champigny-sur-Marne, non loin de son domicile, Estelle Mossely ne cachait pas ses ambitions de médaille d’or aux JO de Paris cet été. C’était écrit. L’histoire s’annonçait belle pour entrer encore un peu plus dans la légende de la boxe olympique. Raté. Huit ans après son sacre à Rio chez les poids légers (- 60 kg), la marche était finalement bien trop haute pour la seule française championne du monde amateur (2016) et professionnelle (2019).
Battue dès le 1er tour par l’Américaine Jajaira Gonzalez, dans une Arena Paris Nord de Villepinte (lieu des premiers combats de boxe la première semaine, avant les finales à Roland-Garros) sous le choc, la native de Créteil a échoué dans sa mission. « Cela fait quelques mois que ce n’est plus la Estelle Mossely de 2016, soufflait-elle, émue, face aux médias après son élimination. Cela fait plusieurs semaines qu’on savait que ce serait compliqué. »
Une reprise précipitée
La…