« C’est un mauvais choix pour l’Europe, un mauvais choix pour l’industrie européenne et un mauvais choix pour nos entreprises. » Ce mercredi matin de février 2019, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie d’Emmanuel Macron depuis un peu moins de deux ans, tempête. Il est au Sénat pour défendre son projet de loi Pacte, mais c’est une décision de Bruxelles qui le fait bondir. La Commission européenne vient d’interdire la fusion entre les groupes français Alstom et allemand Siemens dans le domaine ferroviaire. Le ministre dénonce une « faute politique » et une « erreur économique ». Il annonce dans la foulée travailler avec son homologue allemand à des propositions pour faire évoluer les règles de fonctionnement de l’Union européenne. Le Maire ne décolère pas contre les principes de concurrence, qui lui paraissent datés : « Ces règles visent à protéger avant tout le consommateur. Elles ne protègent pas nos emplois », tance-t-il
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Quand l’Europe est accusée de torpiller ses champions en puissance
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LES FANTÔMES DE L'ÉCONOMIE FRANÇAISE (3/9) - Le veto en 2001 de la Commission à la fusion entre Schneider et Legrand a nourri en France l’idée que sa politique de la concurrence joue contre le camp des entreprises européennes.