Emmanuel Macron: une cote de confiance en tôle ondulée

Une petite hausse un mois. Suivie d'une petite baisse le mois d'après. Avant une nouvelle hausse et une rechute. Depuis un peu plus d'un an, la cote de confiance d'Emmanuel Macron est en forme de tôle ondulée. Pas de remontée spectaculaire ni de chute dramatique. Une légère oscillation dans un tunnel qui a pour plancher 24-25% et pour plafond 28-29%.
Pas d'inquiétude outre mesure à l'Élysée où l'on préfère noter que le président de la République «conserve son socle», en dessous duquel il ne descend pas.

Les fidèles du chef de l'État sont toujours là, contrairement à ceux de François Hollande qui étaient partis au milieu de son quinquennat. Là, sept ans après son accession à l'Élysée, Emmanuel Macron a gardé la confiance de son socle électoral, même s'il s'est érodé. Autre élément jugé positif par l'entourage du président, ce dernier ne suscite pas d'indifférence. Rien ne serait pire pour eux que les Français se détournent de lui comme s'ils avaient tourné la page du macronisme. «Tant qu'il suscite de la passion, c'est bon signe», se félicite un de ses proches.

Cotes de confiance d'Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Infographie Le Figaro

Jordan Bardella +1

Jordan Bardella. Jacques Witt/SIPA

La surexposition médiatique liée à la campagne des européennes profite au président du Rassemblement national qui creuse l'écart avec Marine Le Pen. Mais la hausse concerne aussi Marion Maréchal (+ 2, à 28%), voire Éric Zemmour (+ 2, à 18%). Reste à la concrétiser en intentions de vote le 9 juin.


François-Xavier Bellamy +3

François-Xavier Bellamy. Thomas Padilla/AP/SIPA

De l'avis de nombre d'observateurs et d'élus de son camp, la tête de liste des Républicains fait une bonne campagne. Si cela ne se traduit pas (encore?) dans les intentions de vote (entre 6 et 8%), sa cote de confiance est en hausse chez les sympathisants de droite (27%, +4) et d'extrême droite (31%, +7).