«Il y a quelques années, elle nous avait déjà chassés des voies sur berge» : à Paris, l’entêtante croisade «antivoiture» d’Anne Hidalgo

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«Il y a quelques années, elle nous avait déjà chassés des voies sur berge» : à Paris, l’entêtante croisade «antivoiture» d’Anne Hidalgo

À 80%, les usagers du périphérique sont des personnes vivant en banlieue parisienne. François BOUCHON / Le Figaro

RÉCIT - Portée par la réussite des JO, la maire de Paris entend abaisser à 50 km/h la vitesse sur le périphérique dès le 1er octobre. Une décision fortement contestée.

« Vous allez rendre les gens fous ! » Fin 2023, Clément Beaune s’adressait ainsi à Anne Hidalgo. Le ministre des Transports de l’époque prenait alors clairement position contre la réduction de la vitesse sur le périphérique voulue par la maire de Paris. Le 1er octobre prochain, le souhait de l’édile socialiste devrait pourtant bien se concrétiser. Sur cette portion de 39 kilomètres aux allures d’autoroute urbaine, le 1,2 million d’usagers quotidiens ne devra plus dépasser les 50 km/h contre 70 km/h aujourd’hui. Un énième coup de rabot porté à la vitesse. Ainsi en 1993, les 90 km/h avaient été remplacés par les 80 km/h, puis en 2014, les 70 km/h avaient fait leur apparition. Cerise sur le gâteau dix ans plus tard : la voie JO, réservée aux délégations et aux services d’urgence cet été, devrait, toujours sur décision de la maire, être dédiée au covoiturage et aux transports en commun.

Il y a quatre ans, les…

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