Pourquoi ? Vingt-quatre heures après la collision tragique mardi, à 17h46 heure locale, entre un avion de ligne de la compagnie Japan Airlines (JAL) et un appareil des garde-côtes japonais sur la piste de l'aéroport Tokyo-Haneda, l'enquête qui déterminera les causes du drame a été ouverte par le ministère des Transports. Dès mardi soir, son Bureau de la Sécurité avait dépêché sur place six inspecteurs. Des experts du Bureau d'Enquête et d'Analyse de l'aviation civile (BEA) français et d'Airbus, producteur de l'A350 opéré par JAL, se sont rendus sur place.
En attendant les conclusions définitives des experts, qui devraient prendre un ou deux ans, le petit monde de l'aéronautique lié au Japon se répand déjà en observations et en conjectures. Première d'entre elles : l'incroyable réactivité de JAL, capable d'évacuer en quelques minutes 367 passagers et douze membres d'équipage de l'avion en flammes. Le transporteur national nippon, réputé pour ses entraînements à la sécurité sans…