Est-ce cet arrondissement très École-Militaire qui se plaît à vivre ses restos comme un second chez-soi? Est-ce le souvenir encore vif de ce Christian Constant, chef d’importance qui, vingt ans plus tôt, remonta ici les pendules d’un café de voisinage?
Toujours est-il qu’à cet angle de la rue Saint-Do, on a le sens et le goût de la famille. Prière de respecter, gaffe à ne pas trop s’en écarter. Après deux petites saisons un peu trop mondaines du côté de chez Cyril Lignac, l’affaire retrouve l’un des siens et de ses anciens. David Bottreau, ex-lieutenant de Constant, connaît ce quartier autant qu’il le met dans sa poche. Toute la nuance, toute la différence.
Celui-là dans les murs, matin, midi, soir. Depuis le percolateur des petits matins de comptoir jusqu’au passe-plat des repas tard le soir. À la relance depuis quelques semaines, M. le patron n’a pas traîné à calmer le feu des additions et appeler les fidèles par leur petit nom.
L’envie des plaisirs dociles
Entre les deux, une cuisine comme ces fables qui lui inspirent…