Les taux d’élucidation des crimes et délits s’effondrent

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Le taux d'élucidation des enquêtes à un an est passé, entre 2017 et 2022, de 81 % à 69 %. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Selon une note du ministère de l’Intérieur, l’efficacité dans les enquêtes a chuté depuis 2017.

« Élucidation des crimes et délits enregistrés en 2022 par les services de sécurité ». Le titre choisi se veut neutre, mais la dernière note du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché au ministre Gérald Darmanin, n’est guère rassurante, s’agissant de la capacité de la police et de la gendarmerie à mettre un nom sur un fait, après la commission d’une infraction, y compris pour les crimes les plus graves.

Cette étude, qui porte sur douze indicateurs clés, atteste que dix d’entre eux accusent une baisse entre 2017 et 2022. Le taux d’élucidation à un an (c’est-à-dire un an après l’enregistrement de la plainte ou le constat du flagrant délit) est passé, en six années, de 81 % à 69 % (-12 points) pour les homicides, de 71 % à 69 % (-2 points) pour les coups et blessures volontaires, particulièrement ceux commis en dehors du cadre familial. Le taux de résolution de ces agressions dans la rue, au travail ou à l’école est ainsi passé de 63 % à 54 % (-9 points)

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