Présidentielle sénégalaise fin mars, conflit en RD Congo, hausse des excisions : l'hebdo Afrique

  • Au Sénégal, le Conseil constitutionnel a accepté jeudi la date du 24 mars fixée la veille par le chef de l'État, Macky Sall, pour l'élection présidentielle. Il l'a jugée conforme à l'exigence d'organisation du scrutin avant la fin du mandat du président, le 2 avril.

  • Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé mercredi la création d'une "force conjointe" destinée à combattre les forces jihadistes. Elle sera "opérationnelle dans les plus brefs délais".

  • En Égypte, huit dirigeants des Frères musulmans, dont leur guide suprême Mohammed Badie, ont été condamnés lundi à la peine capitale par un tribunal d'exception. Ils étaient jugés pour des violences en 2013 dans la foulée de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi.

  • En République démocratique du Congo, les rebelles du M23 se sont emparés mercredi de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, dans l'Est, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes, selon l'ONU. Le M23, épaulé par l'armée rwandaise, a pris le contrôle de la ville de Nyanzale, située à 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province.

  • À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, l'Unicef a dénoncé la forte hausse du nombre de victimes de mutilations génitales. Avec plus de 144 millions de femmes excisées, l'Afrique est le continent le plus touché. Outre les conséquences psychologiques et physiques à long terme, elles rencontrent des problèmes de fertilité, des complications durant l'accouchement, des bébés morts-nés et des douleurs lors des relations sexuelles.