Le Kenya piège du CO2 en échange de financements «verts»

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Le Kenya piège du CO2 en échange de financements «verts»

Vue d’artiste du projet d’une station de capture et de stockage de CO2, située à Naivasha, au Kenya. Octavia Carbon

DÉCRYPTAGE - De nombreuses promesses d’investissements dans le secteur du stockage de CO2 ont été faites à l’occasion de l’Africa Climate Summit à Nairobi en septembre dernier.

Nairobi

À trois heures au nord de Nairobi, la route mène jusqu’à un site idyllique, entouré de montagnes émeraude, où se prépare le pilote d’un projet ambitieux: enfouir du dioxyde de carbone (CO) à près de 800 mètres de profondeur dans la roche volcanique.

Cella Mineral Storage, une jeune start-up américaine, doit bientôt attaquer le forage d’un premier puits dans lequel sera injecté du CO2 sous forme minéralisée, préalablement capturé par des machines ressemblant à de gros climatiseurs installées sur place. Celles-ci sont fournies par une entreprise tierce. Une centaine de ces machines pourront capturer dix tonnes de CO2 par an. La promesse de cette technologie? Un CO2 séquestré dans le sol pour des millions d’années.

Le Kenya possède tous les avantages nécessaires au déploiement de cette technologie, à commencer par une roche poreuse et un mix énergétique renouvelable

Corey Pattison, cofondateur et dirigeant de Cella Mineral Storage

«Le Kenya possède tous les avantages nécessaires au déploiement de cette technologie, à commencer par une roche poreuse et un mix énergétique renouvelable», explique Corey Pattison, cofondateur et dirigeant de Cella Mineral Storage. Cela permettra de compenser l’empreinte carbone

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