À Paris, la parenthèse des JO se referme : migrants, toxicos, sans-abri et vendeurs à la sauvette de retour

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À Paris, la parenthèse des JO se referme : migrants, toxicos, sans-abri et vendeurs à la sauvette de retour

Une petite trentaine de vendeurs à la sauvette ont réinvesti la place du Trocadéro. Emma Ferrand / Le Figaro

REPORTAGE - Les mois précédant les Jeux olympiques, des milliers de SDF et de migrants ont été forcés de quitter la capitale. Les festivités étant terminées, ils reviennent progressivement.

«Bonjour messieurs dames, pardon de vous déranger, auriez-vous une pièce ou un ticket-restaurant pour m’aider ?» Durant les Jeux olympiques, les Parisiens s’étaient presque habitués à ne plus entendre ces discours quotidiens dans le métro ou dans la rue. Selon un rapport du collectif Le revers de la médaille, rassemblant des associations et ONG aidant les plus démunis, 12.545 personnes ont été expulsées de leur campement de fortune en Île-de-France. Mais depuis la fin des Paralympiques et la rentrée, un «retour à la normale» se fait sentir dans la capitale. Les sans-abri réapparaissent progressivement, mais aussi les migrants, toxicomanes et autres vendeurs à la sauvette.

De quoi étonner en premier lieu les touristes, qui avaient eu de bons échos de la fréquentation du métro ces dernières semaines. Sur la ligne 2, à la station Pigalle, les voyageurs tentent de se tenir éloignés d’un migrant, visiblement sous l’emprise de drogue, et à l’hygiène déplorable

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