Nantes : du mobilier liturgique volé dans la basilique Saint-Nicolas, un homme arrêté
Une arrestation, moins d’une semaine après les faits. La police nationale a placé dimanche en garde à vue un individu de 36 ans suspecté d’être l’auteur du vol de mobilier liturgique signalé le 2 avril à la basilique Saint-Nicolas, dans le centre-ville de Nantes. Identifié par les caméras de vidéosurveillance disposées à l’intérieur et aux abords du lieu de culte, le trentenaire a été arrêté vers 14h10, en gare de Nantes, alors qu’il déambulait dans le hall de la plateforme ferroviaire en portant autour du cou l’un des deux objets de dévotion dérobés.
Interpellé par les agents de la sûreté ferroviaire, le suspect a été remis dimanche après-midi aux forces de l’ordre, avec le bien de la basilique. «Très bien connu des services de police», selon une source proche du dossier, l’individu au profil psychiatrique sensible devait être auditionné lundi par la brigade d’atteinte aux biens, au sein du commissariat central de police de Nantes. La localisation du second objet dérobé, une lampe, n’était pas connue des enquêteurs ce lundi matin. La valeur totale des deux objets volés a été estimée à 500-1000 euros.
«Une forte symbolique spirituelle»
La paroisse Notre-Dame de Nantes s’est émue du vol de cette lampe, qui se trouvait près du tabernacle de la basilique Saint-Nicolas, en appelant les fidèles à se montrer vigilants si d’aventure elle devait apparaître à la vente en ligne ou chez des brocanteurs de la région. «Cet objet n’est pas qu’un bel ornement : il porte une forte symbolique spirituelle, a indiqué la paroisse, dimanche, sur sa page Facebook. Son absence est une blessure pour notre communauté et un silence imposé là où brille d’ordinaire une flamme de foi et de prière».
Le vol des deux objets s’est déroulé vendredi dernier, en fin de matinée. D’après les images prises par les caméras, un individu s’est approché, seul et titubant, vers l’autel de la basilique, aux alentours de 10h50. «On le voit décrocher un premier objet, faire tomber un cierge qu’il remet maladroitement en place, puis s’emparer de la lampe et repartir avec son sac bien rempli», décrit une source policière. L’accès à l’église, ouverte toute la journée, ne fait l’objet d’aucun contrôle particulier.