Miami, Atlanta, Houston, Nashville… Comment le Covid a redessiné la carte du luxe aux États-Unis
Miami, Floride
Art, culture, gastronomie ou encore shopping de luxe… L’offre du Miami Design District a l’effet d’un aimant sur la clientèle branchée américaine et internationale, qui afflue dans ce quartier vibrionnant de la métropole du sud de la Floride. En cette fin de mardi ensoleillée, l’effervescence est palpable. Rien à voir avec le tout proche Bal Harbour, centre commercial historique de la ville, jadis en situation de monopole et désormais surtout prisé des locaux et de la clientèle russe, ou avec l’Aventura Mall, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Miami et rempli de marques accessibles prisées des Brésiliennes. Le Miami Design District attire surtout des amateurs de luxe jeunes et trendy et des clients fortunés du sud du continent, désireux de se protéger de la dévaluation de leur monnaie en investissant dans des sacs à main ou des montres de luxe. Face à l’insécurité croissante dans les mégapoles du Mexique, toute la population aisée du pays possède un pied à terre…