Cette décision du Conseil d’État révélée ce lundi par le Journal du Dimanche suscite de vives réactions, quelques jours après la mort de la jeune Philippine, agressée par un ressortissant marocain à 7 ans de prison pour un viol en 2019. Le 15 juillet dernier, la plus haute juridiction administrative a donné raison à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) qui avait décidé d’accorder le statut de réfugié à un Algérien de 31 ans, alors que ce dernier avait été condamné à quatre ans d’emprisonnement en 2019 pour des faits d’agression sexuelle sur un mineur de moins de 15 ans. Les juges de la CNDA se sont fondés sur la transition de genre entreprise par le trentenaire, qui craignait des persécutions dans son pays, a appris Le Figaro ce mardi.
«Cette personne était en train de changer de genre pour devenir une femme. Ainsi, elle craignait d'être persécutée en cas de retour en Algérie en raison de sa sexualité et de son changement de genre», explique ainsi…