Tel-Aviv
Apparemment tout semble normal dans les rues de Tel-Aviv, où chacun vaque à ses occupations, comme si de rien n’était. Mais une sourde inquiétude est perceptible. La plupart des Israéliens se demandent si l’heure d’une guerre générale approche ponctuée par des tirs de missiles et de roquettes, qui pourraient pratiquement n’épargner aucune ville du pays.
Les menaces tous azimuts proférées par les dirigeants de l’Iran et du Hezbollah sont prises au sérieux, après l’élimination mercredi et jeudi de Fouad Chokr, présenté comme le numéro deux du Hezbollah à Beyrouth et d’Ismaël Haniyeh, le dirigeant politique du Hamas, assassiné en plein Téhéran, et la confirmation par l’armée israélienne de la mort, le 14 juillet lors d’un précédent raid, de Mohammed Deïf, le chef militaire du Hamas lors d’un raid israélien.
Pour éviter toute panique, l’armée israélienne joue la carte de l’apaisement. Elle n’a modifié aucune de ses instructions pour ce qui est la sécurité…