Safran fait du Maroc un pilier de son système de production

Ce mercredi 6 décembre, Olivier Andriès, directeur général de Safran, a bousculé son agenda pour rencontrer à Rabat Aziz Akhannouch, le premier ministre marocain, dans le cadre d’un entretien impromptu. Cela, dans la foulée de la signature entre Safran et le royaume d’un accord-cadre visant à intensifier leur «engagement mutuel pour le développement de l’écosystème industriel aéronautique au Maroc». La cérémonie, qui s’est déroulée devant une cinquantaine de journalistes, a fait la une des journaux télévisés.

Olivier Andriès est reçu comme un chef d’État dans le royaume chérifien. Car le motoriste et équipementier français est devenu, en quelques années, le leader de la filière aéronautique locale avec 4200 salariés, répartis dans huit sites et coentreprises à Rabat et à Casablanca. L’aéronautique fait partie des trois «métiers mondiaux», aux côtés de l’automobile et de l’électronique, dans lesquels le Maroc a décidé de se spécialiser et de monter en compétences.

Sans rente pétrolière ou…

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