Le torchon brûle. Chacun avance ses pions et joue sa carte. C’est peut-être un détail pour le grand public, mais voir les Bleus être «contraints» de jouer au Parc des Princes leurs trois premiers matches de qualifications à la coupe du monde 2026 à partir de la rentrée de septembre est un vrai camouflet. Et cela témoigne du climat de tension, ainsi que d’une grande incertitude, qui plane sur le dossier du Stade de France. La faute à qui ? À quoi ?

Dans la bagarre intense à laquelle se livrent Vinci-Bouygues et GL Events, pour la concession du plus grand stade français, et dont le contrat se termine le 4 août prochain, l’État a relancé un appel d’offres pour choisir un exploitant jusqu’en 2055. À ce jour, aucun n’a vraiment remporté la mise. Le débat s’enlise et les actions se multiplient hors caméra. Symbole(s) d’un dossier très sensible.

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Plus aucun match des Bleus au Stade de France en 2025

Face à cette situation inédite et dans l’obligation de donner à la Fifa et l’UEFA les lieux des rencontres à venir pour le début des qualifications à la Coupe du monde 2026 qui doivent débuter en septembre, la fédération française de football a acté ce jeudi que les Bleus de Didier Deschamps évolueraient au Parc des Princes. Donc plus aucun match des Bleus en 2025 n’aura lieu au Stade de France.

Ainsi, France-Islande (9 septembre), France-Azerbaïdjan (10 octobre) et France-Ukraine (13 novembre) auront lieu du côté de la Porte de Saint-Cloud et non vers la Porte de la Chapelle à Paris. Si toutes les parties tenteront de ménager les susceptibilités des uns et des autres sur un dossier suivi au plus haut sommet de l’État, ne pas voir jouer l’équipe de France vice-championne du monde au Stade de France est un vrai échec.

Encore plus quand les Bleus ont dû, en raison des travaux dans l’enceinte de Saint-Denis pour les JO de Paris 2024, se produire en Province pendant plusieurs mois depuis 2023. Le retour à Saint-Denis avait été concluant en mars dernier avec la qualification pour le Final Four de la Ligue des Nations dans une ambiance des grands soirs face à la Croatie.

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