«Les gens veulent encore aider mais sans avoir un fil à la patte» : ces Français qui consacrent une «heure civique» à leur commune

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«Les gens veulent encore aider mais sans avoir un fil à la patte» : ces Français qui consacrent une «heure civique» à leur commune

Un groupe de volontaires de l’Heure Civique dans une maison de retraite du 17e arrondissement. Paul Delort / Le Figaro

ENQUÊTE - Confrontés au recul des services publics et à l’érosion du bénévolat dans les associations, de plus en plus de maires font appel aux «réserves territoriales citoyennes» pour maintenir le lien social dans les villes et les villages. Une manière d’aider de manière ponctuelle et sans engagement qui séduit de plus en plus de volontaires.

Un peu partout dans le pays, on croise parfois leur chasuble bleue, barrée d'une appellation encore méconnue du grand public : « L'Heure Civique. Volontaire ». Ces Françaises et Français font partie de la « réserve territoriale citoyenne », un dispositif lancé en début d’année par le gouvernement. L’objectif ? Convaincre tout un chacun de « servir sa commune » en pariant sur la bonne volonté des candidats. Un appel à l’engagement à la fois ambitieux et utile à l’heure où les services publics apparaissent bien souvent grippés faute de personnels et de moyens suffisants dans les villes et villages.

Le principe est simple. Quand on peut, on donne une heure de son temps pour remplir une mission précise dans sa commune : désherber un trottoir, nettoyer une rue, tenir un stand pour la fête de son village ou encore rendre visite à des personnes isolées.

Lancée en phase d’expérimentation dès 2020, l'initiative « L'Heure Civique » a déjà séduit 1500 maires. Parmi eux, celui du 17ème arrondissement de Paris, Geoffroy Boulard…

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