En Cisjordanie occupée, l’espoir de la reconnaissance de la Palestine ne lève pas les doutes sur la suite
Camp de Faraa, université de Birzeit (Cisjordanie occupée), correspondance particulière.
Il faut serpenter quelques minutes le camp de Faraa pour trouver, derrière une porte métallique ornée de fer forgé en forme de cœur, la maison de Bassem Mansour. Ce Palestinien a la main verte ; la cour embaume le basilic et d’innombrables plantes sont suspendues aux murs blancs qu’elles recouvrent ou posées à même le sol. Délicatement, il décroche l’une d’entre elles, près de la porte d’entrée.
« Vous voyez ce trou ? Un impact de balle israélienne. Elle a été tirée depuis le haut de cet immeuble par des snipers, il y a environ un an », explique le sexagénaire avant de pénétrer dans un large salon. Bassem Mansour est né à Faraa. Formé par des années de militantisme au sein du Parti communiste palestinien, rebaptisé le Parti du peuple palestinien (PPP) en 1991, il est le...