Après les pandas, la Chine va prêter des singes dorés au ZooParc de Beauval

Ce sont de "véritables trésors nationaux" pour la Chine. Après les pandas, le ZooParc de Beauval deviendra en 2025 le premier zoo situé hors d'Asie à accueillir trois singes dorés, a annoncé, mercredi 27 novembre, le directeur général du parc de Saint-Aignan (Loir-et-Cher). "C'est un immense honneur. Le gouvernement chinois nous confie une espèce incroyable, s'est réjoui auprès de l'AFP Rodolphe Delord. Après l'arrivée des pandas en 2012, nous allons encore vivre un moment historique à Beauval !"

Les singes dorés, au nom scientifique de rhinopithèques de Roxellane, sont reconnaissables à leur très long pelage roux et leur face bleutée au petit nez relevé. Ils seront confiés par la Chine au ZooParc dans le cadre d'un programme de conservation et de recherche autour de l'espèce. La signature de l'accord entre le ZooParc de Beauval et la China Wildlife Conservation Association (CWCA) a eu lieu mercredi au Shanghai Wild Animal Park, d'où proviennent les animaux. Ils devraient arriver dans le Loir-et-Cher avant le printemps 2025.

"Pouvoir ensuite les réintroduire en milieu naturel"

Le ZooParc de Beauval deviendra alors le premier parc au monde en dehors d'Asie à accueillir des singes dorés, selon son directeur. La venue de trois individus, deux femelles et un mâle, a été décidée. "C'est une première qui illustre le rôle clé de Beauval dans la préservation des espèces menacées", a ajouté Rodolphe Delord. L'espèce est classée "en danger" sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon lui, cet accueil futur "marque un pas décisif dans les relations franco-chinoises pour la conservation et la recherche. Ensemble, nous agissons pour protéger cette espèce unique et sensibiliser le monde à son incroyable beauté et fragilité". "Nous espérons avoir des bébés rapidement qui pourront repartir en Chine pour la réintroduction en milieu naturel. Il est important que ces espèces en danger puissent être élevées hors du milieu naturel afin de conserver l'espèce et de pouvoir ensuite les réintroduire en milieu naturel", a assuré Rodolphe Delord.