Gérald Darmanin à la Justice : un signal inquiétant pour les victimes de violences sexistes et sexuelles
L’ancien ministre de l’Intérieur revient en tant que garde des Sceaux, sous les protestations des féministes et du camp progressiste. Accusé par deux femmes de « viol » et d'« abus de faiblesses », sa nomination envoie un signal défavorable quant à la question des violences sexistes et sexuelles.
© JULIEN DE ROSA / AFP
À la tête du ministère de la Justice, un homme accusé par deux fois de « viol » et d’« abus de faiblesse » dans le cadre de ses fonctions d’élu. Gérald Darmanin occupe désormais le poste de garde des Sceaux au sein du gouvernement Bayrou, sous les huées et critiques des féministes, des professionnels du droit et du camp politique progressiste.
Sa défense consiste à rappeler que la première affaire s’est achevée par un non-lieu et que la seconde est quant à elle classée sans suite. Il aurait promis d’intervenir en faveur de deux femmes, pour une condamnation judiciaire ou pour une demande de logement. « Il n’a pas été condamné, mais il s’agit d’une indécence morale que de le voir représenter la justice », s’indigne Shirley Wirden, responsable de la commission droits des femmes et féminisme du PCF.
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