L'échange de prisonniers avec l'Occident qui renforce Poutine

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Vladimir Poutine accueille les ressortissants russes libérés à la suite de l'échange de prisonniers entre la Russie et les pays occidentaux, jeudi, à Moscou. Mikhail Voskresensky / via REUTERS

ANALYSE - Si le timing et le nombre important de prisonniers russes libérés ont pu étonner, ramener « les siens » à la maison s’est avéré plus important qu’on pouvait le penser pour le président russe.

Moscou

« Svoïkh ne brosaïem » : nous n’abandonnons jamais les nôtres. Le leitmotiv, devenu l’un des slogans du soutien à l’armée russe en Ukraine et quasiment une doctrine d’État en Russie, a-t-il été également la motivation principale côté russe pour valider le spectaculaire échange de prisonniers survenu à Ankara ? C’est en tout cas ce qui semble se dessiner depuis jeudi.

Au cœur de cet échange de 24 prisonniers entre Moscou et les Occidentaux - le plus vaste depuis la Seconde Guerre mondiale -, se trouve un homme au profil très particulier et dont le poids dans l’affaire a semble-t-il tout écrasé : l’agent russe Vadim Krassikov. Le « tueur du Tiergarten » comme on l’a surnommé, avait été condamné en 2021 à la prison à perpétuité en Allemagne, pour avoir assassiné en 2019, en plein jour et dans ce parc de Berlin, un ex-militant tchétchène de nationalité géorgienne.

Vendredi matin Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, confirmait officiellement…

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