À vélo, c’était un boxeur doté du punch de Marcel Cerdan. Prêt à défier le vent, les saisons, les routes diaboliques, les conditions déchaînées, avec le goût de l’aventure d’Éric Tabarly. Il a régné sur le peloton, pris sa retraite en 1986. Sa légende a fait l’objet de nombreux livres, de documentaires et même d’une pièce de théâtre. Il a fait l’acteur («Il y a du John Wayne chez Bernard Hinault», avait résumé dans Ouest-France Yann Le Quellec, le réalisateur du court-métrage récompensé du prix Jean-Vigo en 2013), coule une retraite paisible à Calorguen, dans les Côtes-d’Armor. «On est bien. Je vais mourir là-bas. Dans longtemps…» Après avoir été agriculteur, ambassadeur pour Amaury Sport Organisation et Look, Bernard Hinault reste, à 69 ans, une figure indémodable. «Je ne suis pas surpris d’avoir traversé les années, de ne pas avoir été oublié. Tout simplement parce qu’on n’a pas un champion qui a pris ma place.» Tel le granit, Hinault ne s’est pas laissé adoucir par les années. L’allure…
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Bernard Hinault, en chair et en bulles
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RENCONTRE - Le dernier Français vainqueur du Tour est une nouvelle fois à l’honneur en librairie.