«Faire la paix avec Deschamps ? Jamais»: Dugarry revient sur sa relation compliquée avec le sélectionneur des Bleus
De vrais inséparables. Alors que beaucoup avaient oublié le court passage de Christophe Dugarry en Italie, la presse transalpine, elle ne l’a jamais oubliée. D’abord bourreau avec les Girondins de Bordeaux, de l’AC Milan, un soir de mars 1996 en quart de finale de Ligue des champions, puis joueur des Rossoneri la saison suivante, «Duga» a été interviewé dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport, ce mercredi, quant à ses souvenirs de joueur, son rapport à l’Italie jusqu’à sa relation avec l’équipe de France.
Interrogé durant cet entretien, sur sa relation avec le sélectionneur actuel Didier Deschamps, le consultant de RMC Sport a confirmé de vive voix ce qui se savait déjà dans les couloirs de Clairefontaine. Une relation pour le moins glaciale entre les deux champions du monde 1998 qui a atteint son apogée quelques semaines avant l’Euro 2016 : «Faire la paix avec Deschamps ? Ça n’arrivera jamais. On ne s’appréciait déjà pas en tant que joueurs, mais il s’est vraiment fâché parce que je l’ai critiqué pour ne pas avoir sélectionné Benzema pour l’Euro 2016. Et Didier, soit tu es avec lui, soit tu es contre lui(...)»
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De son côté, Didier Deschamps annoncé comme «en retrait» du groupe des champions du monde 1998, où il avait démenti dans un entretien consacré au Figaro n’a pas voulu détailler la moindre trace de querelle avec Christophe Dugarry : «C’est vrai, pendant un moment, je me suis mis entre parenthèses pour le bien du groupe aussi. (Si c’est à cause de sa relation avec Christophe Dugarry ? ) Ce n’est pas uniquement à cause de cela (...).»
L’euphorie Zidanesque après le départ de Deschamps
Souvent revenu sur les décisions de «DD» depuis sa nomination au poste de sélectionneur des Bleus, Dugarry n’a jamais rangé sa langue dans sa poche pour ce qui est de juger prises de position de Deschamps. Pour autant, l’ancien Bordelais a tenu à saluer la «sage décision» du Bayonnais d’annoncer son départ de l’équipe de France, après le Mondial 2026 : «Ça veut dire beaucoup de choses et je pense qu’il faut aussi le remercier. Tout en espérant que 2026 se passe bien pour cette dernière compétition. Pour la France, pour lui, pour les joueurs. J’ai hâte que les choses avancent.»
Revenu également sur l’avenir des Bleus, Christophe Dugarry n’a pas pu s’empêcher de louer l’avenir, selon lui, radieux de l’équipe de France sous la sélection de Zinédine Zidane, candidat naturel pour reprendre le flambeau : «Il doit le devenir. Parce que ce serait logique et que tout le pays s’y attend. Avec lui, tout sera beaucoup plus beau. Son football, à la fois gagnant et spectaculaire, redonnera aux supporters le plaisir du jeu.»