Dix ans après avoir mis un terme à sa carrière à l’Opéra, l’ancienne soprano vedette incarne de nouveau une chanteuse lyrique… Cette fois au théâtre, dans L’Imprésario de Smyrne de Goldoni adapté en français par Agathe Mélinand et mis en scène par Laurent Pelly. L’occasion pour l’artiste de revenir sur sa reconversion comme comédienne et d’évoquer ses nombreux projets pour les années à venir.
LE FIGARO. - Jouer la «prima donna» au théâtre réveille-t-il des souvenirs?
Natalie Dessay - Pas vraiment (rires) ! Ce que j’ai vécu en tant que chanteuse n’avait rien à voir avec la vie d’artistes telle que Goldoni la décrit dans la pièce. Cela aurait plus à voir avec ce que je vis actuellement dans le théâtre. Ce groupe d’artistes qui ne souhaite qu’une chose: pouvoir continuer de travailler. La difficulté de se hausser sur le devant de la scène. D’y rester. La moindre proposition que l’on accueille comme un rêve éveillé… Tout cela a des résonances étrangement actuelles.
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En quel sens?
Le théâtre public…