Olivier Marleix: «Le jeunisme d’Attal sert à masquer l’obsolescence du macronisme»
LE FIGARO. - Avez-vous été surpris par la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture?
Olivier MARLEIX. - Il y a peu, Rachida Dati dénonçait «Macron et son gouvernement, leur absence de convictions (…), un parti de traîtres de gauche et de traîtres de droite». Vous me direz qu’elle n’est pas la première. Avant elle, Bruno Le Maire nous avait avertis: «Emmanuel Macron est l’homme sans projet parce que l’homme sans convictions.» Tandis que Gérald Darmanin considérait que «loin d’être le remède du pays», Emmanuel Macron «en serait le poison définitif». En politique, on a toujours envie de croire que les autres sont comme vous, qu’ils agissent par conviction. Alors, quand ils vendent leur âme par opportunisme personnel, c’est toujours un peu une déception.
N’est-ce pas une perte pour des Républicains?
Ce sera l’occasion pour d’autres d’émerger.
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