Correspondant à Moscou
Appel à la « retenue » à Moscou, à la « désescalade » à Pékin : après l’attaque d’envergure lancée par Téhéran contre Israël, ces deux interlocuteurs majeurs de la République islamique semblent surtout craindre les risques d’un embrasement régional. La question se pose néanmoins de la nature et de l’ampleur du soutien que pourraient apporter la Russie et la Chine à l’Iran, leur partenaire « naturel » au sein de l’axe antioccidental. Une partition aux accents communs mais que chacun s’apprête à jouer en fonction de ses intérêts particuliers.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a réagi mardi soir après la pluie de missiles envoyés sur l’État hébreu en affirmant qu’il fallait y voir « l’échec total de l’Administration Biden au Moyen-Orient ». De même, en avril dernier, Moscou s’était refusé à condamner la première attaque massive lancée par Téhéran contre Israël, en invoquant le prétexte…