Alors que les chefs du Mossad et de la CIA sont au Qatar dans l’espoir de prolonger une nouvelle fois la trêve, qui a permis en cinq jours la libération d’une soixantaine d’otages israéliens et de 150 détenus palestiniens, Benyamin Netanyahou et son ennemi, le Hamas, déploient des efforts pour renforcer leurs positions vis-à-vis de leurs opinions.
Devant les membres de son parti, le Likoud, qui lui demandera des comptes une fois la guerre terminée, le premier ministre israélien s’est targué d’être «le seul capable d’empêcher l’établissement d’un État palestinien à Gaza et dans la Judée-Samarie (appellation biblique de la Cisjordanie occupée par l’État hébreu, NDLR) après la guerre». Benyamin Netanyahou répond à tous les appels lancés par les dirigeants occidentaux - y compris son plus proche allié, Joe Biden - qui voient, au contraire, dans la création d’un État palestinien la seule façon de sortir de l’escalade de la violence entre les deux camps. Et face à une pression qui ne fera que…