TER: les régions bien décidées à jouer la carte de la concurrence

Réservé aux abonnés
Une rame Omneo qui assurera la première ligne régionale ouverte à la concurrence entre Marseille, Toulon et Nice. Alstom/Transdev

DÉCRYPTAGE - Seules la Bretagne et l’Occitanie se sont engagées à rester fidèles à la SNCF pour dix ans. Dans les autres, les appels d’offres permettent d’améliorer la qualité de service pour les voyageurs.

Libéralisation ou pas? Le compte à rebours arrive à son terme pour les trains régionaux. La loi sur le nouveau pacte ferroviaire de 2018 a fixé un calendrier précis pour l’ouverture à la concurrence dans les TER. Les régions ont jusqu’au 25 décembre pour se positionner: soit elles confient leurs lignes à la SNCF pour dix années supplémentaires, soit elles se laissent l’option de lancer ultérieurement des appels d’offres pour profiter de l’ouverture à la concurrence. Aujourd’hui, les onze régions concernées par ce texte ont toutes fait leur choix. Même l’Île-de-France qui est régie par un calendrier légèrement décalé pour le Transilien, s’est livrée à l’exercice.

Sur ce sujet, il y a autant de façons de faire que de conseils régionaux. La région Sud (ex-Paca) a la première joué la carte de la fin du monopole de la vieille dame ferroviaire. Dès que cela a été possible, en 2019, elle a lancé des appels d’offres pour deux lots (Marseille-Toulon-Nice et Étoile de Nice) qui représentent le tiers…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous