Guerre Israël-Hamas : les opposants à Netanyahou peinent à mobiliser massivement
RÉCIT - Libération des otages, fin de la guerre à Gaza, démission du gouvernement : en Israël, la détermination des manifestants est sans faille.
Correspondant à Jérusalem
Drapeau israélien à la main, au son des tambours, depuis des mois, ils descendent dans les rues du pays. Dimanche, « jour de Résistance », devait marquer pour eux un moment particulier, neuf mois jour pour jour après l’attaque terroriste du 7 octobre. Environ 120 otages sont toujours aux mains du Hamas et les négociations continuent. Un timide espoir d’accord était en train de poindre vendredi dernier, avant le shabbat. Pour ces manifestants, il s’agissait de mettre un maximum de pression sur le premier ministre, Benyamin Netanyahou, afin qu’il y réponde favorablement.
Le mot d’ordre avait été lancé par Eran Schwartz, leader de Israel Democracy HQ, l’un des mouvements à la manœuvre. Dans un appel à bloquer le pays, il a demandé « que chaque citoyen nous rejoigne. Seules l’unité et une action puissante apporteront le changement nécessaire. » Objectif de son mouvement : la démission du gouvernement de Netanyahou, des élections et un accord avec le Hamas…