Mayotte, l’autre front à déminer pour Macron après la Nouvelle-Calédonie

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Emmanuel Macron a reçu des élus de Mayotte, vendredi 17 mai. LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE - Le chef de l’État recevait vendredi les élus de l’île de l’océan Indien, en proie à l’immigration illégale massive, à la violence et désormais à une épidémie de choléra.

Emmanuel Macron jongle entre les territoires ultramarins. En pleine crise en Nouvelle-Calédonie, le président de la République a reçu vendredi après-midi les principaux élus de Mayotte pour leur présenter les grands axes de deux projets de loi à venir. Le premier est une réforme constitutionnelle visant à supprimer le droit du sol dans ce département, une mesure annoncée en février par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, malgré un tour de vis juridique déjà effectué en 2018. L’objectif est de priver de la nationalité française les enfants des Comoriennes venant accoucher à Mayotte, alors que les femmes étrangères représentent les trois quarts des naissances sur l’île de l’océan Indien. Le second texte est un projet de loi ordinaire brassant des sujets aussi variés que les titres de séjour, la lutte contre la délinquance ou le développement économique.

Emmanuel Macron a décidé d’étirer le calendrier. La présentation de la réforme constitutionnelle en Conseil des ministres était attendue…

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