«Il n’y a pas eu de trêve électorale, il n’y aura pas de trêve olympique»: les syndicats font resurgir le spectre d’une grève pendant les JO

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Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT) ont appelé le chef de l’État à nommer un premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Benoit Tessier / REUTERS

RÉCIT - La volonté du chef de l’État de retarder la nomination d’un premier ministre irrite les centrales. CGT et CFDT appellent à laisser la place au Nouveau Front populaire.

Le président de la République voulait-il faire un geste d’apaisement en annonçant dans sa « lettre aux Français » « laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis » ? L’opération n’a pas rencontré un franc succès. Après les élus du Nouveau Front populaire dès mercredi, les organisations syndicales sont montées au créneau jeudi sur LCI, France Inter et au Figaro pour exprimer leur « inquiétude », voire leur « exaspération ».

La secrétaire générale de la CGT accuse le chef de l’État de « jeter des bidons d’essence sur un incendie ». « Il a perdu », martèle Sophie Binet, qualifiant les résultats de « raclée monumentale » pour le locataire de l’Élysée. « Il a deux choses toutes simples à faire. D’un, demander à la force arrivée en tête de désigner un premier ministre, et de deux, laisser faire le Parlement. »

Un avis partagé par son alter ego de la CFDT. « Il est légitime que le bloc qui arrive en tête pose ses conditions et que les négociations partent de leur…

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