Vainqueur à la surprise générale dimanche du tournoi Masters 1000 de Shanghai, le Monégasque Valentin Vacherot a été fêté mardi en Principauté et a estimé qu'une «deuxième carrière» s'ouvrait désormais à lui.
«Ça change tout dans ma carrière. On va dire que j'ai une deuxième carrière qui va commencer, même si je ne me plains pas du tout de la première partie», a déclaré Vacherot lors d'un point presse organisé au Monte-Carlo Country Club, où il a été accueilli par le Prince Albert, auquel il a présenté son trophée. «Je vais rentrer vraiment dans tous les tournois que je veux, dans le tableau final directement», a ajouté celui qui était classé 204e mondial au début du tournoi de Shanghai et est désormais 40e au classement ATP.
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Passer la publicité«Ce qui est super, c'est que ce titre arrive très proche de la fin de saison. Donc les derniers tournois vont être une belle cerise sur le gâteau. Je vais pouvoir profiter après, avec un peu de vacances, digérer tout ça, et surtout prendre énormément de temps pour me préparer pour 2026, parce que ça va m'en demander encore plus», a également estimé Vacherot.
La fête attendra
Le Monégasque a donc promis qu'il serait pour l'instant raisonnable et ne ferait pas de folie pour célébrer son sacre inattendu. «S'il y en a, ce ne sera pas maintenant, parce que même si on est proche de la fin de saison, elle n'est pas encore finie. Et jouer ces tournois sans être à 110% physiquement... Donc ce n'est pas le bon moment pour faire des choses comme ça. Ensuite, évidemment, je pense qu'il y aura une belle célébration avec tous mes amis et ceux qui veulent être là», a-t-il expliqué.
Deux jours après le titre remporté grâce à sa victoire en finale face à son cousin français Arthur Rinderknech, Vacherot, devenu le joueur le plus mal classé de l'histoire à gagner un Masters 1000, a expliqué ne pas avoir encore totalement saisi la portée de son exploit. «Je réalise, je pense, à un quart, même pas la moitié encore. Et je pense que pour le moment c'est bien comme ça, d'être encore sur mon petit nuage. Ça me fait profiter de tous ces moments avec tout le monde», a-t-il dit.
Longue discussion avec la légende Federer
Il a aussi confié avoir déjà échangé des messages avec Rinderknech, dont il est très proche et qui l'avait convaincu il y a quelques années d'étudier avec lui à l'université Texas A&M. «On s'est envoyé un beau message chacun, une fois qu'il était dans l'avion. Mais je pense que c'est le moment d'être chacun de notre côté, de profiter du moment. Et je pense que sur un des prochains tournois, il y aura un bon dîner où on va commencer à se remémorer tout ça», a-t-il expliqué.
Un peu émerveillé, Vacherot a enfin raconté sa discussion avec Roger Federer après la finale de dimanche. «J'ai eu la chance de parler 30 minutes avec Federer. J'ai pu lui serrer la main pour la première fois et lui m'a dit: +Je ne pense pas que tu réalises que ça n'arrive jamais ce que tu as fait, ça va faire tellement de bien au tennis+. Finir là-dessus, passer du temps à célébrer avec Federer, je n'ai pas les mots...», a-t-il dit.